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Miss Alfie, croqueuse de livres... & Compagnie !
28 octobre 2013

Les sept fils de Simenon - Ramon Diaz-Etarovic

fils simenonAlors qu'il vient de passer plusieurs mois sur la côte pour soigner son coeur blessé, le privé Heredia revient chez lui. Passant la première nuit à l'hôtel, il se trouve mêlé contre son gré à la mort d'un fonctionnaire. Curieux de connaître le fin mot de l'affaire prête à être classée par la police, Heredia enquête...

Si vous êtes un peu attentif à ce qu'il se passe sur ce blog depuis quelques années, Ramon Diaz-Eterovic est un nom qui devrait vous dire quelque chose puisque L'obscure mémoire des armes avait fait mon bonheur de lectrice fin 2011. A la suite de cette découverte, j'avais acquis l'un des premiers romans mettant en scène Heredia, espérant retrouver le même plaisir. Mais une fois de plus, la magie qui a opéré lors de notre première rencontre n'a pas fonctionné sur la seconde.

Pourquoi un personnage qui vous a accroché dans un premier roman vous parait antipathique dans un autre ? Voilà une question à laquelle je vois plusieurs raisons... Commençons par le temps, celui qui passe, qui nous fait évoluer, qui nous fait mûrir, chercher d'autres lectures, d'autres horizons... Au point que lorsque l'on ressort des livres achetés 2 ans plus tôt, on ne sait plus trop pourquoi, et les motivations d'alors nous semblent bien lointaines. (Note pour moi-même : relis bien cette phrase et penses y quand tu seras à deux doigts de vouloir remplir tes étagères déjà trop pleines de livres à lire !)

Il y a aussi l'intrigue du livre en elle-même. L'obscure mémoire des armes m'avait particulièrement intéressé par son côté historique autour de la dictature de Pinochet. Les sept fils de Simenon, s'il a une affaire politique en ligne de mire, s'intéresse à des industriels peu scrupuleux de l'environnement. Si le sujet m'intéresse, son traitement m'a semblé lourd et peu innovant (ouh les méchants fonctionnaires qui sont prêts à recevoir quelques billets pour autoriser un projet contre les avis écologistes !). Du coup, l'intrigue m'ayant semblé passablement peu intéressante, toutes les réflexions d'Heredia ponctuées de citations et ses dialogues avec son chat Simenon n'ont pas vraiment réhaussé le tout... Tout cela contribuant évidemment à renforcer mon agacement à l'encontre de ce détective privé un peu trop mou à mon goût...

Alors bon, à la décharge de ce bouquin, peut-être n'étais-je pas dans de bons jours quand je l'ai lu, peut-être aurai-je du porter mon choix sur un autre ouvrage, un peu plus dynamique, mais que voulez-vous... Choisir un livre, c'est un peu comme choisir un melon, certains ne se plantent jamais, d'autres ont parfois moins de chance... Dans tous les cas, si vous avez envie de flâner dans les rues d'une grande ville chilienne, plutôt de nuit, de bar en bar ou en guettant l'amour de votre vie, accompagné d'un chat très bavard, allez donc découvrir Ramon Diaz-Eterovic !

Texte © Miss Alfie 2013.
Édition présentée : Les sept fils de Simenon, Ramon Diaz-Eterovic, traduit de l'espagnol (chili) par Bertille Hausberg, Éditions Métaillé, Collection Suite hispano-américaine, 2004, 294 pages.

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Commentaires
A
J'avais noté "L'obscure mémoire", et puis un peu oublié...
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E
Ça a l’air très intéressant je trouve. C'est parti pour une nouvelle découverte.
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S
Je le lirai bien en espagnol ^^
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