Matilda - Roald Dahl
Matilda Verdebois n'a guère de chance dans sa vie de petite fille : son père est un vendeur de voiture aux pratiques peu scrupuleuses, sa mère écume les lotos de la région chaque après-midi, et son frère est le seul à intéresser leurs parents. Alors, pour s'occuper, Matilda va à la bibliothèque. Si bien qu'en arrivant à l'école, Matilda étonne mademoiselle Candy, son institutrice.
Après Charlie et la chocolaterie, j'ai eu envie de relire ce roman phare de l'enfance de bon nombre de lecteurs. Je me souviens avoir tenté pendant de longues heures de m'entraîner à développer les mêmes pouvoirs que Matilda. Sans succès évidemment ! Je me suis donc contentée de continuer à lire, et donc de revenir vers ce roman.
Encore une fois, mon oeil adulte a apprécié de manière différente cette lecture, même si, je vous rassure, je confirme Matilda dans la liste des romans marquants de mon enfance ! Mais Roald Dahl, sous ses aspects légers et fantastiques, croque des personnages au destin parfois tragique. Maltraitance, escroquerie, usurpation, les thèmes sombres sont finalement présents à chaque page, et il faut la naïveté d'une petite Matilda, et un grand talent d'exagération pour que l'ensemble reste finalement léger.
Autre point qui m'a beaucoup plus marqué aujourd'hui, mais clairement car il s'agit d'auteurs que je connais désormais, au moins de nom : la forte présence de romans et de la littérature anglo-saxonne de manière générale. En faisant lire Dickens, Hemingway et autres à Matilda, Roald Dahl rend aussi hommage à ses confrères écrivains qui marquent à jamais l'univers culturel !
Texte © Miss Alfie 2016.
Édition présentée : Matilda, Roald Dahl, illustré par Quentin Blake, traduit de l'anglais par Henri Robillot, Éditions Gallimard, collection Folio junior, 2007, 272 pages.