Double assassinat dans la rue Morgue, suivi de La lettre volée - Edgar Allan Poe
Qui est à l'origine de cet étrange meurtre commis en chambre close rue Morgue ? C'est sur cette énigme que butte la police de Paris. Mais le chevalier Dupin va faire tourner ses méninges : tout mystère a une explication logique...
Et voilà. Moi, la grande adepte de Sherlock Holmes, je n'avais jamais lu le brillant Edgar Allan Poe. Heureusement, c'est désormais chose fait, le tout grâce à la traduction de Charles Baudelaire. Oui, parce que tant qu'à faire, Poe a été traduit par Baudelaire. Oui, Charles, celui des Fleurs du mal, lui-même : autant vous dire que vous avez là de la très belle littérature !
Si la plume est brillante, il faut convenir que l'intrigue l'est tout autant. Rappelons nous que les deux nouvelles de ce recueil ont été publiées au milieu du XIXe siècle. Et que Poe y pose les bases de ce qui deviendra plus tard le genre policier. Oui, car à l'époque, il n'était guère habituel de lire des histoires retraçant des histoires de morts et la manière dont découvrir le coupable. Rappelons aussi que le brave Sherlock Holmes que j'aime tant n'est finalement qu'un descendant du chevalier Auguste Dupin dont j'ai fait la connaissance dans ces deux courtes histoires !
Portées par un traducteur de talent, Poe offre au lecteur dans ce recueil deux nouvelles publiées plus tard dans le volume Histoires extraordinaires. Un avant-goût qui me donne très très envie d'aller découvrir un peu plus l'oeuvre de cet auteur désormais classique !
Il s'agit ici de ma première participation au challenge "Un classique par mois" repris cette année par Pr Platypus. Au menu de ce rendez-vous : un ouvrage publié avant 1970 (ça va, j'aime cette notion de classique) présenté chaque mois ! Peut-être vais-je me rendre compte que je lis plus de classiques que je ne le pensais !!!
Texte © Miss Alfie 2016.
Édition présentée : Double assassinat dans la rue Morgue, suivi de La Lettre volée, Edgar Allan Poe, traduit de l'anglais par Charles Baudelaire, Éditions Livre de poche, collection Libretti, 2009, 96 pages.