Le tableau du maître flamand - Arturo Perez-Reverte
Julia est une jeune restauratrice madrilène. Mnchu, sa meilleure amie, vient de lui demander de restaurer un tableau de Van Huys, La partie d'échec, qui met en scène trois personnage au XVe siècle. Suite à l'examen de l'oeuvre, Julia repère une inscription cachée, peut-être par le peintre à l'époque, "Qui a pris le cavalier ?". Accompagnée de son père d'adoption, César, de sa meilleure amie, Menchu et d'un joueur d'échec virtuose, Muñoz, Julia va se retrouver prise dans une partie à l'enjeu mortel.
Remis au goût du jour par sa présentation sur BOB, je me suis souvenue de ce roman dont j'avais entendu parler lors d'un week-end d'écriture en raison de la description minutieuse qui était faite du tableau de Van Huys. A travers ces passages descriptifs, Arturo Pérez-Reverte montre en effet un grand talent descriptif et imaginatif puisqu'il semblerait que le fameux Pieter Van Huys n'ait jamais existé, et que La partie d'échec ne soit que le fruit de l'imagination de l'auteur... Du moins c'est la conclusion à laquelle je suis arrivée après quelques recherches infructueuses et quelques réponses allant dans ce sens sur le net... Ceci dit, si l'un d'entre vous peut me prouver le contraire, j'attends la démonstration !
Ce premier point éclairci, je voudrais préciser aux éventuels lecteurs de ce roman policier que si, comme moi, vous n'avez jamais touché un échiquier et que les règles de ce jeu vous sont aussi inconnues que l'étaient pour moi celles du poker il y a quelques mois, sachez que vous risquez de vous perdre dans un certain nombre d'explications... Ne sachant déjà pas comment on déplace telle ou telle pièce sur le plateau, comment pouvais-je comprendre les subtiles analyses des coups qui prennent plusieurs pages de l'ouvrage ?
Malgré ce gros bémol qui m'a souvent donné envie de refermer ce roman policier pour passer à autre chose, la tentation de vérifier mon hypothèse concernant le meurtrier l'a emportée et m'a conduite à terminer ce roman, mais en diagonale... Oui, car rendue à la moitié du livre, j'avais une idée assez nette de celui qui devait être le méchant... Pourquoi ? Hum, l'instinct je dirai... Trop parfait comme personnage... Du coup, la diagonale s'est invitée à la maison, et j'ai tourné les pages, jsute pour avoir confirmation et ne pas rester sur ma faim... D'autant que j'ai toujours beaucoup de scrupules à abandonner un bouquin !
Bref, malgré le grand prix de la littérature policière dont il a été courronné en 1993, Le tableau du maître flamand ne restera pas dans ma mémoire comme une intrigue palpitante, sans doute en partie à cause de ma méconnaissance des échecs... Au-delà de ça, je note qu'une fois de plus, je suis déçue par les trhillers de la collection Livre de Poche alors que les Grands détectives de chez 10/18 me comblent régulièrement... Espérons que le nouveau livre dans le sac, envoyé directement par la maison d'édition, sera moins long à lire !...
A lire aussi : Les avis d'Obni et Laurence du Biblioblog et celui, plus mitigé de Lisa. Retrouvez d'autres avis sur BOB.
Texte © Miss Alfie 2009.
Image Le tableau du maître flamand, Arturo Pérez-Reverte, Éditions Livre de poche (2007).