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Miss Alfie, croqueuse de livres... & Compagnie !
1 avril 2021

Vendetta - R.J. Ellory

Vendetta

Tandis que la fille d'un Gouverneur est enlevée, un homme se présente au FBI : il vient se livrer, mais à condition de pouvoir raconter sa vie à un policier en particulier : Ray Hartmann. Ce dernier, en proie à des problèmes familiaux, se voit sommé de quitter New-York pour rejoindre sa ville natale, La Nouvelle-Orléans. Commence alors une longue confession...

Cela faisait des années que je n'avais pas lu Ellory, et encore plus longtemps que ce bouquin patientait dans ma pile de livres à lire. Il était temps de l'en sortir. Et même si j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, j'avoue que j'ai trouvé beaucoup de plaisir à plonger dans la noirceur de cette histoire.

La narration va alterner entre le récit de l'enquête et la confession d'Ernesto Perez, qui se fait là à la première personne. L'homme n'hésite pas à rentrer dans les détails les plus sordides, il va raconter les meurtres qu'il a commis, spontanément puis sur ordre. S'il met au début beaucoup de distance avec ces actes horribles, il devient peu à peu "humain", notamment après avoir rencontré sa future épouse et eu ses enfants. Et cette humanisation du criminel amène le lecteur peu à peu à s'attacher à ce meurtrier aux ordres de la mafia.

Face à Perez, Hartmann... Un policier alcoolique, foutu à la porte de chez lui par sa femme, et qui tente de se soigner pour pouvoir retrouver sa vie de famille : un profil un peu trop classique dans les romans policiers et les thrillers... La récurrence de ce profil de flic dans la littérature noire finit par me lasser. Du coup, Hartmann est bien gentil, mais j'ai eu plus d'une fois envie de le secouer..

Au final, je referme ce roman avec un sentiment assez positif. J'ai aimé la fin proposée, même si elle a l'inconvénient (déjà relevé chez Ellory), d'être à peine légère par rapport à l'ambiance générale du reste de l'histoire. Mais c'est un détail, et je dois reconnaître que j'ai retrouvé tout ce que j'aime dans les romans d'Ellory, et notamment la noirceur et la manière de gérer son intrigue au millimètre près.

Texte © Miss Alfie 2021.
Couverture : Vendetta, R.J. Ellory, traduit de l'anglais par Fabrice Pointeau, éditions Livre de poche, 2010, 768 pages.

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