De nos jours, à Londres, une jeune archiviste tombe sur la photo d'une jeune femme et un carnet de croquis. En pleine préparation de son mariage, elle va découvrir que l'histoire de sa famille est liée à celle du Birchwood Manor.
Il y a un peu plus d'un an, j'avais lu avec un certain plaisir le premier roman de Kate Morton, Les brumes de Riverton. Profitant des vacances, j'ai voulu me plonger dans un gros roman, genre saga, qui se lit tout seul et nous embarque dans le temps, dans l'amour et les petites fleurs.
Bon, je vais être honnête, j'étais pourtant à fond dans le mood du bouquin, mais il m'a beaucoup moins emballée que le premier roman lue de cette romancière... J'ai d'ailleurs eu la sensation qu'elle reprenait les ficelles du premier (et à voir sa bibliographie, je pense que c'est un peu sa marque de fabrique) avec des allers et retours dans le temps et des personnages qui, au final, se révèlent liés à travers les époques. Même si j'ai passé un moment distrayant, j'ai été déçue d'avoir vu rapidement les ficelles qu'elle allait dérouler au fil de ses chapitres...
Par ailleurs, elle fait appel à plusieurs personnages secondaires qui vont occuper Birchwood Manor à différentes époques. L'idée est sympa, mais pour certains, j'ai eu du mal à saisir l'intérêt et ai de fait ressenti quelques longueurs...
Bref, si vous n'avez jamais lu Kate Morton et que vous êtes prêts à avoir un soupçon de fantastique dans votre lecture, vous pouvez tenter. Sinon, il faut vraiment que vous soyez adeptes de ce genre de roman / saga pleine de bons sentiments où l'amour finit toujours par triompher !
Texte © Miss Alfie 2020.
Couverture : La prisonnière du temps, Kate Morton, traduit de l'anglais (Australie) par Anne-Sylvie Homassel, éditions Pocket, 2020, 720 pages.