La tête sous l'eau

Léa, la soeur d'Antoine, a disparu. Un cataclysme dans la famille qui explose. Jusqu'au jour où Léa est retrouvée. Mais rien ne sera plus comme avant...

Je pense qu'il n'est plus nécessaire de vous rappeler qu'Olivier Adam fait partie de ces auteurs que je lis sans me poser de question. Son nom sur une couverture suffit à me faire acheter un roman et à me plonger dedans. Cette fois, j'ai attendu la sortie en poche de ce roman initialement publiée dans une collection destinées aux "jeunes adultes". 

Rappelez-vous... Il y a quelques mois, j'ai lu (et suis restée en partie sur ma faim) Une partie de badminton publié en 2019. Dans ce roman, on suivait un couple parisien avec 2 enfants qui venait s'installer à Saint-Lunaire en Bretagne. Le père à tendance dépressive était journaliste dans un quotidien local, la mère prof dans un lycée près de Rennes. Avec eux, une ado revêche qui regrettait fortement Paris et un ado content tant qu'on le laissait aller faire du surf... Oh ben dites donc, on a pris les mêmes et on a recommencé ?!

Dans La tête sous l'eau, publié un an avant Une partie de badminton, Olivier Adam avait déjà créé des personnages qu'il a repris, remodelé vaguement, et remis en scène avec des problématiques parfois très similaires l'année d'après... Et si, en soi, La tête sous l'eau est plutôt un bon roman, qui fonctionne, que je pense même avoir préféré à son grand frère, j'avoue avoir été un peu déçue de découvrir qu'un de mes auteurs chouchou pouvait ainsi recycler autant ses personnages et ses intrigues...

Alors si vous n'avez lu aucun de ces deux romans, privilégiez plutôt celui-ci. On y retrouve des sujets récurrents des livres de ce romancier, comme la disparition et le deuil, mais je trouve qu'il fonctionne mieux que Une partie de badminton grâce à une intrigue plus sombre et plus rythmée.

Texte © Miss Alfie 2020.
Couverture : La tête sous l'eau, Olivier Adam, éditions Pocket, 2020, 224 pages.