Sourcellerie - Terry Pratchett

Quand le 8e fils d'un 8e fils a lui-même un 8e fils, il y a de quoi s'inquiéter. Du moins, les mages ont de quoi s'inquiéter. Parce qu'un sourcelier, c'est un poil plus puissant qu'un mage et ça semble avoir quelques objectifs en matière de domination du monde... Mais c'est sans compter sur le chapeau du Chancelier qui profite d'être volé pour se faire entraîné dans des contrées lointaines et confier une nouvelle mission au mage Rincevent.

Prise dans l'ambiance du Disque-Monde, j'ai eu envie de poursuive le cycle de Rincevent, ce mage totalement loupé, anti-héros par excellence qui n'hésite pas à utiliser des sous-vêtements pour sauver le monde. Oui, comme je vous le dis. Parce que le concept de Rincevent, visiblement, c'est d'être embarqué dans des aventures contre son gré et d'avoir pour objectif de sauver le monde, toujours contre sa volonté.

Si les romans de Pratchett sont connus pour être bourrés de référence à notre monde contemporain, j'avoue que j'ai trouvé Sourcellerie très dense et je pense être passée à côté d'une bonne partie de ces références et paraboles qui émaillent le roman. Ce que je peux vous dire, c'est que vous y trouverez :

• l'inconditionnel coffre en poirier magique qui suit son propriétaire partout,
• un génie et un tapis volant, accompagnés d'un sultan porté sur la boisson,
• des mages qui voudraient bien retrouver leurs tours, chapeaux et tranquillité passé,
• un guerrier en puissance, connaissant par coeur les ouvrages de référence en matière de stratégie, mais pas franchement bon en pratique,
• une fille de héros qui préférerait couper les cheveux de ses victimes plutôt que de les tabasser,
• et bien sûr un bibliothécaire mythique.

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Texte © Miss Alfie 2018.
Couverture : Sourcellerie (Les annales du disque-monde, tome 5), Terry Pratchett, traduit de l'anglais par Patrick Couton, éditions Pocket, 2010, 288 pages.