Le protectorat de l'ombrelle - Gail Carriger
Tandis qu'elle assiste à un bal, Alexia Tarabotti, 26 ans, toujours célibataire, se retrouve à devoir tuer un loup-garou peu civilisé ayant décidé de faire d'elle son goûter. Et bien sûr, le bureau en charge de la surveillance des créatures surnaturelles dirigé par Lord Maccon s'en mêle... Dépourvue d'âme, Alexia Tarabotti va devoir faire bien attention à sa vie...
Parfois, je décide de tenter la lecture d'ouvrages qui sortent de mes habitudes. C'est ce qui s'est passé avec ma découverte (partielle) de la série "Le protectorat de l'ombrelle" de Gail Carriger conseillée il y a quelques temps pour son côté steampunk. Hélas, j'avoue que l'ambiance n'aura pas fonctionné avec moi, et les vampires et autres loups-garous n'auront pas su me convaincre...
Pourtant, l'idée de base m'intrigait : une jeune femme dans le Londres de la reine Victoria, paranaturelle (pas surnaturelle, pas totalement humaine, paranaturelle donc), qui se retrouve en prise avec un destin qui se découvre peu à peu à elle... Mais Gail Carriger s'empêtre dans des scènes d'une futilité lassante, décrivant les tenues de son héroïne et les papouilles qu'elle peut faire contre toute convenance à son futur époux. Côté steampunk, j'ai surtout eu l'impression que ce versant se développe à partir du 2e tome.
A l'issue du premier tome, Sans âme, j'ai voulu poursuivre un peu avec le deuxième, Sans forme. Mais plus ma lecture avançait, plus j'avais la sensation que l'auteure avait transposé les codes de la chicklitt en la mélangeant avec de la fantasy (oui, je sais, on appelle ça de la bit litt, surtout quand il y a 2-3 vampires à traîner dans le coin). Bref, tout ce que j'aime... Ou pas !
Du coup, si vous voulez tenter, ne vous fiez pas à mon avis : je n'étais pas du tout la cible adaptée pour cette lecture !
Texte © Miss Alfie, 2017.
Couverture : Le protectorat de l'ombrelle, tome 1 : Sans âme, Gail Carriger, éditions Livre de Poche, 2012, 432 pages.