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Miss Alfie, croqueuse de livres... & Compagnie !
18 mai 2015

La bibliothèque des cœurs cabossés - Katarina Bivald

La bibliothèque des coeurs cabossés

Après avoir échangé pendant de longs mois, Sara et Amy décident de se rencontrer. La Suédoise doit venir passer deux mois à Brooken Wheel, petite ville de l'Iowa, où elle retrouvera Amy. Mais à son arrivée, Sara découvre une ville un peu moins féerique que l'image qu'elle s'en était fait. Et doit faire face à la mort de son amie. Qu'importe, Sara doit rester : ainsi en ont décidé les habitants de Brooken Wheel.

De temps en temps, c'est sympa de lire un livre léger, distrayant, divertissant. Mais de temps en temps seulement, sinon après on finit par perdre des neurones. Disons en tout cas que, me concernant, ce genre de lecture me laisse toujours sceptique... Et chroniquer de manière sceptique un roman qui a été encensée, que toutes les filles qui ont commenté ma photo sur Instagram ont aimé/adoré/trouvé trop mignon (rayez la mention inutile), c'est s'exposer à des commentaires outrés ! Mais j'assume, et je vais tenter de vous expliquer pourquoi, si j'ai passé un moment sympathique, La bibliothèque des coeurs cabossés restera au bord de la route de mon panthéon littéraire.

Commençons par Sara. La trentaine, célibataire, sans vraiment d'amis, Sara semble insipide, incolore, sans caractère si ce n'est celui d'être cul-cul la praline. Qu'elle s'évade dans les livres est une excellente qualité (je pense que tous les lecteurs le reconnaîtront), mais Sara semble incapable de descendre un bouquin, de dire que c'est pourri, moche, nul. Sara semble là pour faire plaisir. Et ça m'énerve, les personnages de roman qui veulent faire plaisir à tout bout de champs. Comme Anne dans Persuasion en fait !

Le rapprochement avec Jane Austen n'est pas anodin. Là où j'ai un peu commencé à grimacer (et je pense que je ne serai pas la seule), c'est quand l'auteur, par l'intermédiaire de Sara, classe la dite Jane Austen au même rang qu'Helen Fielding, au rayon "chick litt". Alors, comment dire... C'EST QUOI CE BORDEL ?!!! Comment peut-on envisager de comparer Austen et Fielding ?! Comment classer Nothanger Abbey au même plan que ces romans bourrés de grosses ficelles qui jonchent les rayonnages estivaux des librairies ?! Non, non et non ! Pas d'accord !

En revanche, j'aurai largement tendance à classer Bivald dans cette rubrique : fille un peu nunuche, copains gays, beau célibataire, et fin ultra prévisible... Et oui, tout ce que j'ai tendance à fuir... Mais au moins, cela confirme mon sentiment initial : ce type de roman, malgré son réel succès et le moment de lecture léger qu'il m'a fait passer, n'est définitivement pas fait pour moi désormais...

Texte © Miss Alfie 2015. 
Édition présentée : La bibliothèque des coeurs cabossés, Katarina Bivald, traduit du suédois par Carine Bruy, Editions Denoël, 2015, 496 pages.

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Commentaires
M
Je l'ai fini ce matin, j'ai bien aimé moi !
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C
Fermé après les 100 premières pages, ennuyeux!<br /> <br /> Dommage, le thème pouvait être bien.
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M
Je n'ai pas du tout aimé ce roman non plus, plat, complètement irréel bref long et abrutissant !
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R
Je l'ai refermé à la page 150. Un ennui profond. C'est plat, c'est creux, c'est mauvais... Et mon représentant qui persiste à me dire que c'est un des meilleurs feel good book du moment ... 2 claques oui ;)
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C
Je me suis ennuyée et ai fermé avant la fin!
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