Alors qu'elle doit accueillir sa petite fille pour les grandes vacances, Mélie reçoit de mauvais résultats. De quoi ? Elle a bien le temps de le savoir. Pour l'instant, elle va profiter. Mais avant, il faut que Marcel, son vieux mécano, vienne réparer la voiture qu'elle a mis en rade, histoire de le sortir de sa maison de retraite.
Voilà le deuxième roman que je lis de Barbara Constantine. Et voilà le deuxième livre doudou qu'elle m'offre ! On retrouve la simplicité que j'avais apprécié dans Tom, petit Tom..., même si ici, la faiblesse n'est pas la précarité mais la vieillesse et l'approche inéluctable de la mort. Alors oui, dis comme ça, vous allez peut-être passer votre chemin, parce qu'un livre doudou qui cause de mort, faut y aller.
Sauf qu'ici, la mort et la fin de la vie apparaît comme un motif de vie, comme l'occasion de ne plus s'encombrer d'inutile, de s'intéresser à des futilités formidables comme regarder pousser des bambous, l'occasion d'oser révéler tout ce qui restait caché depuis des années... Bref, l'occasion de vivre, tout simplement...
En l'espace de deux mois, les personnages atypiques de A Mélie, sans mélo vont redécouvrir leur histoire, créer leur bonheur, ne plus s'encombrer de questionnements incohérents et distribuer autour d'eux plein de plaisir, à coup de pédales et de tours de tandem !
Pas besoin d'en dire beaucoup plus, ce roman se lit vite, il n'aura sûrement jamais le prix du roman d'excellence de l'année, mais sa simplicité fait du bien. Et rien que pour ça, il faut le lire !
Texte © Miss Alfie 2015.
Édition présentée : A Mélie, sans mélo, Barbara Constantine, Éditions Livre de poche, 2010, 256 pages.