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Miss Alfie, croqueuse de livres... & Compagnie !
22 mars 2013

Vert-de-gris - Philip Kerr

vert de gris1954. Alors qu'il tente de quitter Cuba et que les procès des criminels de guerre battent leur plein,, Bernard Gunther est arrêté par les Américains qui souhaitent faire la lumière sur son rôle pendant la guerre. L'occasion pour l'ancien privé de revenir sur son rôle dans la SS pendant la guerre...

Il y a peu, je vous ai parlé d'Hôtel Adlon qui nous entraînait au final à Cuba où Gunther tentait de poursuivre sa vie, en espérant un jour repartir en Allemagne. Vert-de-Gris prend la suite directe du précédent. Et je n'ai qu'une chose à vous dire : excellent. Oui, vraiment. J'ai retrouvé à la lecture dans ce nouveau roman de Philip Kerr le même enthousiasme qui m'avait enveloppé lors de la lecture de La trilogie berlinoise.

Jusqu'à présent, Kerr nous avait fait découvrir Gunther avant et après la guerre, mais son rôle pendant la guerre nous était restés relativement flou. Vert-de-gris permet de faire la lumière sur cet homme qu'on peut toujours qualifier d'un peu opportuniste, mais qui réussit malgré tout à conserver son honneur et ses valeurs. Bernard Gunther va donc remonter le fil de ses souvenirs à mesure de ses interrogatoires avec les forces en présence dans l'Allemagne de l'après-guerre, offrant au lecteur de réguliers et aisés allers et retours dans le temps. Le tout dans un contexte fortement historique appuyé par de nombreuses notes de bas de page et une courte biographie à la fin du roman d'un certain nombre de personnages évoqués.

Sincèrement, je n'ai pas envie de m'étendre beaucoup plus, mais j'ai juste envie d'inciter les lecteurs qui auraient pu être lassés par les précédents romans à se plonger dans celui-là. A ceux qui ne connaissent pas encore, vous pourrez toujours tenter si l'histoire vous intéresse, mais vous risquez de ne pas avoir quelques morceaux du puzzle complexe de l'histoire de Bernie qui se découpe au fur et à mesure des romans. Dans tous les cas, voilà un roman qui rappelle le talent de Philip Kerr, que ce soit dans son écriture et sa stratégie narrative ou dans les sujets et les controverses potentielles qu'il met en avant.

Je remercie Anne des Éditions du Masque pour cette lecture !

Texte © Miss Alfie 2013.
Édition présentée : Vert-de-gris, Philip Kerr, traduit de l'anglais par Philippe Bonnet, Éditions du Masque, 2013, 450 pages.

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Commentaires
C
Je confirme que si on lit celui-ci sans avoir lu les autres, on peut être un peu largué.<br /> <br /> Mais d'un autre côté ça donne envie de lire les précédents romans.
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A
J'avais adoré "La trilogie berlinoise", moins les suivants. Il semble que l'auteur ait pris un nouveau départ.
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S
J'ai bien aimé la trilogie berlinoise mais j'avoue que je n'ai pas lu les autres ! Pourquoi pas celui-ci vu ton avis très élogieux :)
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A
J'ai aussi beaucoup aimé ce livre qui mer en perspective les précédents et éclaire des zones d'ombre. Je partage ton avis.
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