Créance de sang - Michael Connelly
Ancien agent du FBI, Terry McCaleb se remet d'une greffe du coeur lorsqu'une jeune femme vient le trouver au bâteau qui lui sert de domicile : elle lui demande de mettre la main sur l'assassin de sa soeur, tuée d'une balle dans la tête dans une supérette de L.A. D'abord réticent, McCaleb finit par accepter : le coeur qui lui a sauvé la vie n'est autre que celui de cette jeune femme morte.
Quand on manque de temps pour lire, il y a deux solutions. Soit on accepte l'idée de traîner un bouquin pendant de longues semaines soit on choisit dans ses étagères un livre que l'on sait rapide à lire. (Bon, la troisième option, c'est de dire à l'Homme de lire beaucoup plus pour pouvoir publier des chroniques, mais comme j'ai conscience qu'il ne peut pas tout faire pendant que je bosse, je préfère qu'il fasse le ménage plutôt qu'il lise un bouquin de plus ! :p) A partir de là, le tout est de ne pas se planter dans le choix du bouquin. Et en la matière, on peut souligner que l'erreur est rarement au rendez-vous avec Michael Connelly.
Alors que j'ai souvent l'habitude de rencontrer Harry Bosch, j'ai décidé de faire connaissance avec Terry McCaleb, un héros peu récurrent de Michael Connelly puisqu'il n'apparait que dans 3 romans, mais néanmoins très intéressant. Ancien agent du FBI, McCaleb connaît les fédéraux sur le bout des doigts, y compris leurs diverses ruses et manigances... Et cette connaissance lui sera un sacré atout pour résoudre l'enquête qu'il entreprendra très illégalement !
Il n'y a guère plus à dire sur Créance de sang si ce n'est souligner encore une fois le talent de Michael Connelly à tisser une toile qu'il dénouera dans le dernier quart du roman, noeuds après noeuds. Encore une fois, j'ai eu quelques hypothèses qui se sotn avérées assez justes au final. Mais je préfère ne pas jeter la pierre à Michael Connelly car si ses intrigues peuvent paraître faciles à de grands habitués de polars, ses romans restent agréables et distrayants à lire. Et parfois, quand le temps manque, on ne demande guère plus à un bouquin !
Texte © Miss Alfie 2013.
Édition présentée : Créance de sang, Michael Connelly, traduit de l'anglais (américain) par Robert Pépin, Éditions Seuil, Collection Points Policier, 2003, 528 pages.