Toxic planet - David Ratte
Dans un avenir fictif (?) proche, l'air est tellement pollué que tout le monde est obligé de vivre avec un masque à gaz sur le nez. Toxic Planet nous amène à suivre les tribulations d'un couple dans cet univers relativement hostile.
L'inconvénient quand l'auteure principale de ce blog et son modeste mais néanmoins fidèle collaborateur procèdent à une acquisition importante de BD (si, si, à partir de 10 volumes en un coup, je qualifie ça d' "important"), c'est que les lecteurs du-dit blog bouffent de la chronique BD. Alors forcément, déjà qu'ils sont pas fans et que la fréquentation baisse, autant dire qu'on oeuvre à la ruine définitive de ce site. Qu'importe, je continue ma chronique. Et puis de toute façon, comme ce que j'ai à vous raconter derrière est relativement succinct, autant délayer et digresser. Donc, en fait, samedi dernier, mademoiselle et moi-même étions chez notre dealer exclusif de BD. Un auteur était pour présenter et dédicacer son dernier ouvrage. Personnellement, j'étais pas particulièrement fan et j'avais l'intention de passer mon tour. Sauf que voilà, avant l'Exode selon Yuna et le Voyage des Pères, David Ratte a sorti trois tomes de Toxic Planet. Et c'est vachement bien.
"Koitess ?", me demanderez-vous. Bah, déjà, relisez le premier paragraphe, vous saurez de quoi ça cause. Ensuite, ce n'est pas une histoire, ce sont des gags sur une planche ou une demi-planche. C'est drôle, cynique, noir, bref, tout ce que j'aime. Et sous le motif de faire rire, l'auteur pose des questions qui fâchent sur l'environnement. Aux politiques, aux économistes, aux industriels et à nous-mêmes. Bon, même si j'ai pleinement conscience des problèmes environnementaux, j'ai aussi pleinement conscience que ce ne sont pas trois tomes de bande dessinée qui vont changer le monde. Mais si ça peut y contribuer, pourquoi pas. En attendant, on rigole franchement en suivant les aventures de ce couple entouré de ses parents écologistes (une secte en voie de disparition à l'époque), du collègue de monsieur, activiste au Flower Power, de pingouins, de mamie qu'on retrouve par hasard dans les fumées de l'appartement ou d'un président qui ressemble bizzarement au nôtre. Accessoirement, la planche que je vous présente à droite est vraisemblablement la seule à ne pas montrer les persos... Et puis, si vous vous laissez tenter, n'oubliez pas le double sens de lecture du tome 1.
Texte © Guigzz 2011.
Image Toxic Planet, Tome 1 (planche extraite du tome 2), David Ratte, Editions Paquet (2006 pour le tome 1)