Une fois n'est pas coutume, on va abandonner les bouquins et les films pour causer dans cette rubrique d'une série américaine, How I met your mother, ou HIMYM pour les initiés. C'est, je crois, la 2e fois que je parle d'une série ici, et à chaque fois, je vous cause d'une série que m'a fait découvrir monsieur. On va finir par croire que c'est lui le dénicheur de perles visuelles... Et ce ne serait pas une grosse erreur d'ailleurs ! En attendant, pour revenir à nos moutons, j'ai juste envie de vous dire que cette série est "legen... wait for it... dary !".
Tout spectateur ayant déjà regardé un épisode de cette série vous le dira : rien ne vaut un visionnage en VO. Je le précise dès le début car celui qui s'amuse à regarder les épisodes en français (ce que, je l'avoue, je faisais au départ) perd les trois quart de l'humour de cette série qui repose, entre autre, sur un certain nombre d'expressions récurrentes intraduisibles en français.
Cette précision faite, je peux maintenant vous parler de la série en elle-même. Elle met en scène cinq trentenaires à New York qui évoluent entre leurs appartements, leur bar et leur lieu de travail. Ce sont globalement les lieux emblématiques que l'on retrouve au fil des saisons. Oui, je sais, ça rappelle une autre série new-yorkaise avec des copains qui évoluent entre les mêmes lieux... Mais l'idée n'est pas la même. Le concept de cette série créée par Carter Bays et Craig Thomas ? L'un des héros, Ted, raconte à ses enfants comment il a rencontré leur mère plus de vingt ans plus tôt. Le dit Ted (Josh Radnor) est architecte, célibataire et très romantique. Autour de lui, Lili (Alyson Hanningan, vue dans Buffy contre les vampires, American Pie) et Marshall (Jason Segel), dont il a partagé la chambre à la fac et qui est devenu son meilleur ami puis son colocataire. C'est le seul couple stable de la série, il y apporte une certaine pondération bien que Marshall, avocat de son état, et Lili, institutrice en maternelle, soient restés, pour certains choses, deux grands ados. L'autre meilleur ami de Ted est Barney (Neil Patrick Harris, vu dans 
Docteur Doogie), séducteur invétéré, adepte du "Bro Code", code d'honneur à respecter entre amis, dont la devise est de ne jamais coucher deux fois avec la même fille. Barney travaille dans la finance, semble gagner plus que bien sa vie si l'on en croit son appartement, et a toujours de "bons" conseils à donner en matière de séduction à Ted (...Have you met Ted ?...). Ce quatuor est complété par Robin (Cobie Smulders), canadienne immigrée aux USA pour présenter le JT de 20H sur une chaîne un peu naze. Belle brune, elle fait chavirer le coeur d'un paquet d'hommes, à commencer par celui de Ted.
Il est clair, quand on lit ce résumé et que l'on regarde un ou deux épisodes, que l'on fait rapidement la comparaison avec Friends... mais qu'on abandonne aussi rapidement cette comparaison. En effet, si les deux séries nous présentent une bande de copains bien dans leur époque et cherchant finalement une seule chose, le bonheur, et qu'ils fréquentent quelques lieux emblématiques, la comparaison ne peut se poursuivre plus loin. HIMYM repose sur la narration par un Ted devenu adulte et père de deux ados de la rencontre avec leur mère. Autant vous dire que j'en suis à la saison 4 et que pour l'instant, toutes les pistes concernant une future femme pour Ted tombent à l'eau... Et heureusement pour nous car quelque chose me dit que le jour où l'on saura qui sait, adios amigos ! Mais bon, là n'est pas le sujet... Tout ça pour dire que chaque épisode de vingt minutes fonctionne vise à relater une aventure de la bande d'amis ou d'un des membres, parfois drôle, parfois triste, qu'il s'agisse d'une soirée incroyable ou d'une aventure amoureuse ratée, le tout en utilisant beaucoup le système des flash-back et des différentes options ("Face à cette situation, on aurait pu faire ça... Ou ça... Mais finalement on a fait ça..."), ce qui donne un rythme très intéressant aux différentes saisons. De même, ce principe permet de découvrir peu à peu d'où viennent certains traits de caractères des personnages... Je pense notamment à Robin et son aversion pour les centres commerciaux...
Et contrairement à Friends où certains personnages relèvent aujourd'hui de la caricature (Rachel en parfaite "blonde", Ross campé dans son rôle d'amoureux éconduit, Monica et ses manies...), Ted, Lili, Marshall, Robin et Barney sont d'une part loin de certains stéréotypes (un mec qui rêve de se marier et qui est romantique à souhait, c'est lion de ce qu'on entend souvent...) mais aussi plus complexes qu'il n'y parait (au fur et à mesure des épisodes, Barney devient un personnage des plus intéressant...).
J'espère qu'une fois lues ces lignes, vous n'hésiterez plus à foncer dénicher les DVD des premières saisons, la 4e venant de sortir, sans attendre que cette fantastique série ne passe à la télé : si Canal+ a diffusé les 2 ou 3 premières saisons, il n'y a plus que NT1 pour nous offrir en France la diffusion de cette série dont les américains finissent de découvrir la 5e saison. Et oui, je l'avoue, si je vous en parle aujourd'hui alors que ça fait 2 ans que je connais cette série, c'est juste qu'on a déjà regardé les 2/3 de la saison 4, que je vais bientôt être malheureuse (ne me proposez pas le streaming, mon mac n'aime pas... GRRR !) car il me faudra sûrement attendre une bonne année avant de découvrir la suite des aventures... Alors ce billet est une technique comme une autre pour faire durer le plaisir... Non ?!!!
Et si je ne vous ai pas convaincue, je vous invite à faire un tour chez Cachou ou chez Fashion qui en ont parlé bien avant moi !
Texte © Miss Alfie 2010.
